WordCamp parisien #2 (Créer un compte)

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    Me voici de retour de ce deuxième barcamp parisien consacré à WordPress, toujours à la Cantine.
    Était-ce la présence annoncée de Matt Mullenweg ou l’inertie de la communauté WP francophone qui prend de l’ampleur, toujours est-il que le nombre d’inscrits ajouté du nombre de peut-être dépassait largement la capacité d’accueil théorique des lieux.

    Comme on pouvait s’y attendre toutefois, nous n’étions pas au complet et je pense qu’on devait être environ 70 présents lorsque les hostilités ont démarré, vers 11h et des brouettes.
    Comme d’habitude, après le mot d’introduction de Xavier, principal organisateur de l’événement, chacun s’est présenté succinctement en indiquant les raisons de sa venue et trois « tags » associés.

    Ensuite, séance de gribouillis à la craie sur le tableau pour proposer différentes possibilités d’atelier, après quoi, par groupes plus ou moins petits, chacun est allé déjeuner et prendre des forces pour l’entrée dans le vif du sujet.
    En ce qui me concerne, je suis allé dans un restaurant vietnamien du passage, avec Yann et François-Xavier, où l’on a mangé une cuisine très délicate.

    De retour à la Cantine, nous consultons la liste des ateliers et nous voilà dans l’embarras du choix ! Comme digestif, ce sera pour moi « Hébergement et performance ». Il y a dans l’assistance des attentes assez antagonistes, entre ceux qui cherchent un petit hébergement pas cher et efficace sur lequel WordPress fonctionnera bien et ceux qui ont des blogs à fort trafic nécessitant généralement une plateforme dédiée. Malgré cela, la discussion est fluide, chacun fait son retour d’expérience sur les hébergeurs et/ou les mécanismes de cache mis en place, les trucs à surveiller quand la performance devient critique.
    Pour ma part, j’en retiens l’extension WP-tuner que je teste sur mon site.

    J’en profite pour conseiller l’extension Plugin Central, qui m’a permis de l’installer en 3 clics sur mon burp.
    1/ clic pour atteindre le tableau de bord
    2/ clic sur le bouton « installer une nouvelle extension »
    3/ Je tape « WP tuner » et je clique sur « Envoyer la sauce »

    À noter que sur l’hébergement « online.net », la mise à jour automatique ne fonctionne hélas pas nativement (en tout cas, je n’ai pas encore réussi à la faire marcher) mais avec Plugin Central, ça marche.

    Deuxième atelier : « Thème avancé + JQuery ». Quelques pros nous expliquent dans les grandes lignes les étapes de leur travail et le temps que cela prend de construire un site « from scratch » (généralement, ils semblent ne pas partir d’un template mais tout recréer en s’inspirant de morceaux déjà existants).
    Arrivé à 40 mn (chaque atelier dure environ une heure), je relance le débat sur le deuxième sujet annoncé, et là je constate une certaine confusion entre XHTML, DHTML, javascript et Ajax.

    Alors un très bref résumé :
    – XHTML, c’est le langage de description d’une page web : son organisation et son contenu. Couplé avec la feuille de style CSS pour la mise en forme.
    – Javascript, c’est un langage de programmation qui s’exécute « côté client », c’est à dire au sein du navigateur, et qui permet de faire … toutes sortes de chose (contrôler un formulaire, animer la page, etc.). C’est l’outil qui permet de faire du DHTML et de l’Ajax.
    – DHTML, c’est le HTML Dynamic : tout ce qui permet de rendre dynamique le contenu de la page (menus déroulants, animations de page, onglets, développement/réduction de zones, etc.)
    – Ajax, c’est une technique qui consiste à modifier le contenu d’une page déjà chargée et affichée avec du contenu « frais » qu’on va chercher sur le serveur. On peut faire du DHTML sans Ajax, mais pas d’Ajax sans DHTML !
    – Jquery, c’est une librairie « toute faite » qui permet d’incorporer rapidement dans sa page des mécanismes élégants pour toute sortes d’effet dynamiques (basé sur Ajax et DHTML, donc).

    (La suite un peu plus tard, il faut que je fasse le déjeuner !)

    #660598
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    Participant
    Maître WordPress
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    Troisième atelier pour parler de la communauté WP européenne et de la traduction. Atelier assez stérile à mon avis. L’intervenant principal (je ne me souviens pas de son nom) a longuement monologué pour exposer son projet ; les réserves avancées par ceux qui, actuellement, procèdent de facto à la traduction (et savent exactement comment elle s’opère actuellement et les difficultés qu’ils rencontrent) ne m’ont pas semblé écouté.
    Il est clair qu’un traducteur n’est pas un informaticien et inversement, mais je ne vois pas comment un traducteur totalement nul en technique serait capable de traduire l’interface d’un logiciel qu’il ne comprend pas.
    Il y a toutefois des choses à retenir :
    – probablement la présence d’un portail collaboratif européen génèrerait une émulation auprès des bonnes volontés pour traduire plus d’extensions (et de thèmes)
    – certainement un financement derrière (i.e. une rémunération pour les traducteurs) serait une motivation supplémentaire
    – j’ai du mal à voir comment un tel portail pourrait jouer en solo, c’est à dire sans synergie avec wordpress.org/extend. Le référentiel collectif de WordPress doit indiquer quels extensions et thèmes sont internationalisables et dans quelles langues elles sont déjà traduite et si cette traduction est à jour. On ne peut pas penser « traduction » en faisant fi du processus de développement.

    Pour rappel, le cycle de développement est le suivant :
    a) un développeur crée son extension (ou thème) en prévoyant son internationalisation (cf. Codex)
    b) le fichier .pot généré (par le développeur) sert de base aux différents traducteurs qui transmettent [actuellement] au développeur [idéalement : imaginer un système couplé avec WP.extend ?)]
    c) l’extension internationalisée est mise à disposition (dans X langues).

    Pour une mise à jour, c’est le même principe.
    Les problèmes sont les suivants :
    a) les développeurs (notamment américains) ne pensent pas forcément à déveloper I18n
    b) lorsque le développement est fini, le développeur est (légitimement) tenté de mettre rapidement son développement/sa mise à jour à disposition du public : les traducteurs doivent donc être réactifs.
    c) comment gérer les traductions réalisées a posteriori, c’est à dire après la mise à disposition ? Faut il attendre la prochaine version ou bien créer (automatiquement ?) une nouvelle release ?

    Vers 16 heures, c’était le tour de l’intervention de Matt Mullenweg. Elle a été filmée et devrait très prochainement, si ce n’est déjà fait, être disponible pour vos yeux émerveillés. En toute franchise, rien de très fondamental à retenir de cette présentation, sinon que Matt est un jeune homme sympathique et clair.
    Petit tirage au sort et 4 veinards repartiront avec le bouquin de Xavier, Amaury et Francis-qui-nous-a-manqué.

    À 17 heures, reprise molle des ateliers. Je participe à celui sur l’accessibilité, qui ne rameute que 3 pékins (beaucoup ont filé après l’intervention de Matt). Moi même qui n’était venu qu’en curieux, je n’avais pas grand chose à dire pour nourrir le débat.

    Enfin, vers 18 heures, dernier atelier « bonus » pour parler de la communauté WordPress, des évolutions à venir sur le site, etc.

    Une douzaine d’entre nous sont restés pour prolonger encore la conversation autour d’un dîner en présence de Matt qui nous a mitraillé … avec son Nikon.

    De ce WCP2, je retiens :
    a) une solide organisation : un grand coup de chapeau aux organisateurs,
    b) malheureusement, un peu trop de monde par rapport au nombre d’ateliers, ce qui a rendu les échanges beaucoup plus fouillis et moins enrichissants, à mon avis, que lors du précédent WCP
    c) toujours pas mal de rencontres sympathiques et puis … comme c’était la 2e édition, des retrouvailles aussi, non moins sympathiques !

    Et vous ?

    #660599
    Lumiere de Lune
    Participant
    Maître WordPress
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    Ç’avait l’air bien sympa effectivement 🙂
    Peut être la prochaine fois…

    #660600
    philca
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    Il m’a semblé que le WC2 était beaucoup plus fréquenté que le WC1. Ou alors était-ce parce que j’ai participé à des ateliers très prisés. En tout cas, certains moments était proches de la cacophonie, tant le brouhaha innervait la salle principale.

    Un truc m’a frappé, à moins que je n’aberre : quasi général au WC1, le tutoiement était devenu beaucoup moins systématique lors du WC2. Cela peut signifier que WordCamp « se démocratise » en « recrutant » désormais ses participants au-delà de la sphère des geeks et des internautes chevronnés.

    C’est sans doute la rançon du succès — et cela atteste, s’il en était besoin, la popularité de WordPress.

    Je regrette toutefois que le discours de Matt ait coupé la journée en deux — et qu’il ait duré aussi longtemps, quel qu’en fût l’intérêt.

    #660601
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    Participant
    Maître WordPress
    2493 contributions

    @ philca » D’accord avec toi sur le discours de Matt qui aurait gagné à être un peu plus concis et moins général. Globalement, ceux qui étaient présent connaissaient plus ou moins l’histoire de WP, et je pense que nous étions plus curieux d’avoir des infos sur « aujourd’hui / demain » que sur « hier ».

    Idem sur le bruit : ça rejoint mon analyse sur le fait que nous étions trop nombreux. Trop nombreux par rapport à l’espace disponible, trop nombreux sur chaque atelier, plus difficile du coup de canaliser l’énergie des participants !

    Pour le vouvoiement, ça ne m’a pas frappé ; j’ai tutoyé allègrement tout le monde malgré mon âge avancé et tout le conservatisme dont je peux faire preuve 🙂

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