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J’suis au bar depuis un moment, du coup j’ai un p’tit coup dans les deux ailes et je me sens comme au confessionnal, ce qui plaira au moins au Révérend.
J’avoue… Je ne supporte plus les thèmes Artisteer. Quelle que soit la complexité ou la simplicité de la demande, je ne lis même pas le topic jusqu’au bout. Voir le code Artisteer me donne la nausée.
Est-ce bien éthique ?
Le pire c’est que j’m’en fous.
Allez… On se retrouvera tous au paradis d’après Polnareff, même moi.
Avec un peu de retard j’entre dans ce bar aménagé en confessionnal. Mauvais Révérend que je suis, je n’avais pas entendu l’appel désespéré de mes ouailles. Je devais encore être perdu au fond d’une chope d’Angelus.
Artisteer, un nom que j’ai vu il y deux ans lorsque je me suis lancé dans l’aventure insensée et infinie wordpressienne. Charmé par la facilité annoncée, j’ai testé cette solution. Ce qui m’a rapidement sauvé, au delà du néant emplissant ma bourse révérencielle ? L’esthétique.
C’est facile, c’est vrai, et je ne suis pas assez compétent pour juger de la propreté du code. Mais par l’enfer, que la chose est fade ! Le résultat affiché était inesthétique. Les rares sites réalisés avec Artisteer que j’ai pu entrapercevoir me paraissaient tous identiques, des copier-coller sans réelles nuances.
Je comprends le désir de gagner du temps en se servant d’une structure pré-formatée. Toutefois, lorsque je vois la réalisation, j’ai plutôt l’impression de quelque chose de prédigéré. L’impersonnel est antinomique de toute notion artistique selon moi.
Pour nuancer et ne pas rester sur une image désastreuse, je suis retourné sur le site d’Artisteer pour voir des résultats variés en vitrine. La diversité est là, certes, mais spontanément je ne vois rien qui ne se trouve gratuitement dans le dépôt officiel des thèmes.
À ceux qui hésiteraient entre Artisteer et un thème WordPress, en vérité je vous le dis, je suis heureux d’avoir passé des heures à personnaliser le thème Arras. Pour faire une petite comparaison culinaire : vous souvenez-vous de cette publicité où une ménagère disait fièrement « c’est moi qui l’ai fait » en cachant un paquet de préparation toute faite ? C’est ce que m’inspire ce logiciel. Le goût douteux de ce genre de pâte est peut être analogue aux erreurs auxquelles font référence Wasicu et Chouf1. Quelle différence entre ça et customiser un thème ? Restons dans le domaine culinaire : Je veux faire une pizza, mais je ne me sens pas capable de faire la pâte (ce qui est absurde car mes pâtes à pain sont parfaites) En revanche, je fais moi-même la sauce et choisis les condiments. Considérons alors la pâte comme le thème initial, la base qui va faire tenir le tout. Même si on ne l’a pas faite soi-même, qu’on s’est « contenté » de faire la sauce, il convient de faire préchauffer légèrement la pâte, de savoir ce qu’elle vaut pour connaître la quantité dont on peut la tartiner. C’est ça customiser un thème : ne pas pouvoir tout faire, mais essayer de comprendre la recette pour affiner son travail.
Je le confesse, mon orgueil ne se satisfait pas encore du fait de travailler ce qui existe déjà. Je ne serai vraiment content que lorsque j’aurai appris à créer un thème Nix ex Nihilo. Les tutos tentateurs laissés par ce maudit maître de Chouf1 (que de nuits blanches je passe à cause de toi) et du Chef Wasicu (également cause de mon manque de sommeil) ainsi que par les autres membres de la communauté incitent à aller plus loin. Pourquoi ? Parce que c’est le meilleur moyen de se sentir chez soi.
Ça vaut le coup de se prendre la gueule. Les efforts valent plus à mon sens que le prix déboursé pour Artisteer qui n’a rien d’artistique. L’analyse étymologique artistico-bovine est cruelle
Sauf qu’un castrat était la voix des anges. Je ne trouve dans cette solution aucune symphonie (toujours selon ma maigre expérience, j’insite)Un mauvais révérend mais un bon historien qui discrètement, avec ses pizzas, nous rappelle l’apport titanesque de nos voisins transalpins à la grandeur du royaume de France, la Médicis et Mazarin pour ne citer qu’eux et de l’apport culturel inouï et transfrontalier des artistes italiens, je pense à la bonne ville de Florence et celle de Naples.
Artisteer se fut nommé Artistieri (en roulant bien le Rrrr) que la vie WordPressienne eut prit un autre cours, le logo eut été d’un rouge fameux portant fièrement un cheval noir et cabré en son sein. Mama mia que la vie virtuelle eut été douce à l’ombre des oliviers.
Il suffit de plier la pizza pour en faire une calzone et cacher ce qu’elle contient.
Délicieux dans tous les sens du terme.
Catherine de Médicis ; je devrais normalement maudire ce nom. Toutefois, face à sa tombe dans la basilique de Saint-Denis, je n’ai pu m’empêcher d’être étreint par une soudaine émotion. Quelle reine qui a tant apporté, aussi bien dans les arts en général que dans les arts de la table en particulier ! Ironie théologique, Barthélémy était réputé pour être le plus doux des apôtres.
WordPress connaîtra-t-il un âge d’or esthétique ? La démocratisation des outils informatiques, grâce aux efforts des défricheurs, le permettra-t-elle ? La postérité désignera-t-elle des Caravaggio de la création de sites ? Que de questions mais une réponse que j’énonce sentencieusement : Les nombreux tutoriels sur WordPress font de leurs généreux donateurs pédagogiques des Laurent de Médicis.
Ayons une pensée pour Mazarin réputé pour l’odeur ailée flottant autour de lui telle une aura de souffre à défaut d’une aura de sainteté. N’est-ce pas ce qui contribuait à son charme tout comme l’ail fait une bonne sauce tomate ? Il ne s’agit pas simplement de ces photos de têtes d’ail sur les cartons de plats congelés finalement sans saveur mais d’une quantité généreuse. Par une pirouette, j’en reviens à ce logiciel décrié. Pour moi, ce qui différencie « Artisteer « de « Artistieri » c’est l’absence d’ail dans ce que j’en ai vu. Le roulement de « Rrrrr » sonne plutôt à mes oreilles comme les complaintes d’une Mireille Matthieu.
Cette plante bulbeuse était considérée à Babylone comme la plante des Dieux. Ses vertus sont nombreuses, notamment son aspect anticoagulant. Peut-être est-ce le problème du code d’Artisteer ? Il manque d’ail et de ce fait de fluidité ? Si on peut cacher le cœur d’une calzone, on ne peut tricher sur sa saveur et sa consistance.Pour terminer la recette, le secret d’une bonne sauce tomate est une cuisson douce et longue. De cette manière et par un processus que je ne saurais décrire, les tomates deviennent sucrées naturellement : nul besoin de tromperie par l’ajout ultérieur de saccharose. Créer un thème, c’est prendre le temps de réfléchir pour amener son projet à maturité.
Naïvement, je pose la question en espérant qu’un utilisateur de cette solution soit attiré par cette discussion : êtes-vous satisfait du résultat obtenu ? Par rapport à vos besoins et ce qui a été dit dans d’autres discussions, avez-vous déjà ressenti le besoin de changer pour des thèmes du dépôt officiel ou d’agences, voire de le faire vous-même ?
😆
Je m’insurge c’est Henri IV qui fut baptisé avec une gousse d’ail au point qu’il ne sut jamais s’en déposséder.
Et si WordPress manque de sel on échappera peut être à la rétention.
Moi je dis oui au thème hyposodé et si on veut de l’épicé dangereux pour la santé : suffit d’acheter les plats de Marie.Ha ! Mais vous faîtes bien de me sermonner ! J’ignorais que le roi huguenot fut baptisé de la sorte ! Je découvre au passage le rite béarnais aux senteurs de Jurançon 😋
Les plats de la méritante Marie ne m’inspirent que ces quelques mots adressés à la capricieuse Marianne de Musset :
vous êtes comme les roses du Bengale, Marianne, sans épines et sans parfum.
Je reconnais toutefois qu’un plat sans adjonction de sel ou tout autre condiment peut être agréable.
Moi aussi ô Révérend je trouve que Marianne est sans épine et sans parfum. On est bien loin de cette époque où, à moitié nue, elle se démenait sur les barricades.
Trancher le nœud gordien devient, à mes yeux, de plus en plus irréalisable.
Par contre, à défaut d’être optimiste, je ne crains ni la curie wordPressienne , ni les indiens: mais que Marie me fesse… ah ça non alors!Craignez, l’ami Tildojero, en ces temps de féminisme militant, d’éprouver la saine colère de celles qui sont issues de nos côtes, en évoquant pêle-mêle : une femme à moitié nue tranchant des nœuds, gordien ou point, la Curie et Marie qui font bon voisinage certes, mais sont toujours aussi fantastiquement féminines. Sans évoquer le châtiment corporel appliqué par une icône, ce qui n’aurait point déplu à un certain J-J Rousseau, me suis-je laissé dire un jour que j’étais attentif en cours de français.
Craignez, l’ami Jgudit, en ces temps d’extrémisme religieux, les fanatiques de Saint-Nicolas-du-Chardonneret pourraient bien vous faire perdre rapidement votre auréole en mêlant Marie et N…s. Remarquez qu’elle en a vu certainement beaucoup, des nœuds, son mari ayant été charpentier.
Le Révérend tranchera.hé, hé, hé! Noble Wasicu, je suis confuse d’être femellement votre; car c’eût
tété plus juste de s’adresser à l’amie Tildojero.Ha ha. L’amie Tildojero, aucun mot dans vos interventions ne se voyait passer discrètement au féminin, j’ai donc appliqué la sacro-sainte règle du bon vieux français : Quand tu sais pas, c’est masculin.
Vous m’en voyez, virtuellement, cela s’entend, fort marri. Pourrais-je me racheter à vos femellement mien yeux ?
@ l’ami
eChouf1 (car ce coup-ci j’en suis bien certain) (remarquez au passage la rime entre un et certain)Voui, il est vrai que les verges aussi sont en bois. Mais je déraille. Ne laissons pas nos chefs se couvrir de bois de cervidés, référence païenne s’il en est.
Tiens ! J’avais pas remarqué que le e barré se distingue à peine du e normal :
eIch wusste doch das du ein böser Junge bist. 😉
J’ai testé Artisteer plusieurs fois. C’est vrai que la plupart des travaux se ressemblent.
Après un grand nombre d’essaisn la seule qualité que j’y voyais était la facilité avec laquelle les coins pouvaient être arrondis. Je suppose qu’une fonction permet ça quelque part pour le header, mais là, il est vrai que c’était en un clin d’oeil.
Sinon, c’est sur pas la peine d’investir….
Sauf qu’un castrat était la voix des anges. Je ne trouve dans cette solution aucune symphonie (toujours selon ma maigre expérience, j’insite)
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